3 semaines...
Publié le 24 Mars 2009
3 semaines...c'est le
temps qu'il m'a fallut pour arriver au bout de mes forces et craquer un bon coup !
J'ai repris le travail le 1er mars, le rythme est très très soutenu (j'adore), encore plus depuis qu'on est arrivées sur le chantier du nouveau magasin. Et j'ai repris à 100%, soit 38h50 par
semaine...et ce rythme me tue !
Attention je ne suis pas en train de me plaindre ou de chercher la compassion, j'explique juste pourquoi j'ai craqué.
Donc beaucoup d'heuresd e travazil et beaucoiup d'heure de transport, surtout pour Montreux (73 bornes à l'allé, pareil au retour).
Du coup je laisse bébé parfois à 6h du mat', en l'ayant réveillé moi-même genre 5min avant. Pareil certain soir où je le réveille chez la nounou pour le recoucher dans son lit ici 5 min plus
tard...
Ajoutons à cela le fait qu'il est constamment malade depuis 1 mois: rhino, panari, otite etc... on a frolé la gastro en fin de semaine dernière mais il a rechopé une belle otite.
On attaque dons sa 3e semaien d'antibio, et je deteste le gaver de médoc (sans compter sur le papa qui m'incrimine personnellement dans les maladies de notre bébinou, genre je le nourris de
bactéries, oui et alors?)
Alors souvent ma nounou m'envoie des nouvelles pas très rassurantes sur l'état de mon bb...et là c'est le drame car...
....je culpabilise !
de ne pas etre à ses cotés quand il n'est pas bien
de le laisser aussi souvent chez sa nounou
de le voir en coup de vent et de lui imposer des horaires de fous
Je sais c'est normal / nul / débile d'eprouver tout ça alors que j'ai tant galérer et voulu reprendre le travail. Je ne regrette pas d'ailleurs, quelque part ça me fait du bien de bouger, voir du
monde etc. Mais j'ai parfois du mal à tout gérer en même temps.
Alors quand je craque comme lundi soir, où après avoir récupéré bb à 18h30 et galérer jusqu'à 20h chez le doc sans pouvoir ensuite allé acheter ses médics car pas de pharmacie de garde, agravé
par le fait que je me lève en général vers 5h30, que la route me gonfle et que je galère pour me garer là bas, et bla et bla et bla...
...et bien je chiale un bon coup, dans les bras de mon Jéjé c'est encore mieux. Il arrive à trouver les mots qui réconfortent, apaiser le trop plein d'émotions accumulées, et je me sens mieux
après...